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samedi 2 février 2008

L’offensive rebelle au Tchad fait vaciller Déby

Arnaud de La Grange

Le Figaro 01/02/2008 | Partis du Soudan, quelque 300 véhicules ont foncé dans le désert vers N’Djamena. De violents combats se déroulaient hier près de la capitale.

ANNONCÉE maintes fois ces dernières années, l’heure de l’explication finale entre le régime d’Idriss Déby et les rebelles a-t-elle sonné au Tchad ? Tout le laissait penser hier, avec des centaines de rebelles bivouaquant aux portes de N’Djamena, à moins de cinquante kilomètres de la capitale.

C’est sur le grand axe qui mène de l’est du pays à la capitale, à la hauteur de la localité de Massaguet, que des combats se déroulaient hier après-midi, avant que le « front » ne s’y stabilise. Le matin, de violents combats avaient déjà eu lieu plus au nord, près de Massakori. La confusion règne sur la situation militaire. L’Armée nationale tchadienne (ANT) a affirmé hier avoir « détruit entièrement la colonne » rebelle. « C’est nous qui les poursuivons », a rétorqué le chef d’un des mouvements rebelles, Timan Erdimi… Les rebelles assurent continuer leur progression vers la capitale. « Le grand combat aura lieu à N’Djamena, » a assuré Timan Erdimi.

L’offensive rebelle, la plus importante de ces dernières années, pose une série de questions. Sa rapidité et sa « furtivité » d’abord. Ce gigantesque rezzou, mené sur 700 kilomètres depuis le Soudan, semble avoir pris tout le monde de court. Ce sont pourtant 200 à 300 véhicules pick-up qui ont foncé dans le désert vers N’Djamena. Et le Tchad peut compter sur les « yeux » de l’armée française. Lire l'article sur Le Figaro


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