
« Les banques commerciales n’ont pas apporté les réponses attendues, certes elles se délocalisent de plus en plus en allant vers les populations, dans les banlieues, parce qu’elles ont compris que la micro-finance est un énorme marché, elles ont vu des institutions qui font aujourd’hui 20 milliards de chiffre d’affaire. Mais les banques restent encore trop frileuses, et cela ne va pas changer maintenant et le secteur informel qui ne l’est plus pratiquement ne peut pas attendre ». La nouvelle banque créée en association avec les professionnels du secteur informel, les hommes d’affaires de la diaspora et le financier étranger, - dont M. Mbengue n’a pas voulu préciser l’identité-, va viser principalement les émigrés porteurs de projets pour leur pays natal. « On ne peut développer le Sénégal sans associer ses fils qui sont à l’extérieur et surtout ceux qui veulent faire quelque chose dans leur pays », a t-il soutenu. Le congrès du FEMCOS samedi, outre la résolution adoptant le bilan d’activité et la reconduction du président Mbengue, avait pour thème « La réinsertion des immigrés pour la structuration du secteur informel ». La FEMCOS, créée en 1987 en Italie par des émigrés, est présente en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe et Océanie Europe avec des bureaux régionaux respectivement à New York (USA), Abidjan (Côte d’Ivoire), Bangkok (Thaïlande), Sydney (Australie) et Milan (Italie).
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