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vendredi 30 novembre 2007

Le Sénégal s'apprête à récupérer ses "petits" clandestins.

Devant le traitement inhumain qui était sans cesse infligé aux sans papiers qu'on attachait comme des moutons avant de les jeter avec brutalité dans des charters pour les déverser comme des malpropres à Dakar, Abdou DIOUF ancien Président du Sénégal disait ceci à l'endroit des autorités européennes: «Vous risquez d'être envahis demain d'une multitude d'Africains qui, poussés par la misère, déferleront par vagues sur les pays du Nord. Et vous aurez beau faire des législations contre l'émigration, vous ne pourrez pas arrêter le flot des immigrés car on n’arrête pas la mer avec ses bras, ce sera comme des hordes que vous avez connues dans votre Moyen âge ». Malheureusement, nous n'avons rien pu faire pour empêcher la réalisation de cette prémonition. Aujourd'hui, l'ampleur catastrophique que le phénomène de l'immigration clandestine à prise pousse l'Espagne à vouloir passer outre ses propres lois et négocier des accords avec le Sénégal pour lui "rendre" des mineurs que leurs parents irresponsables n'ont pas hésité à embarquer dans des pirogues de fortune pour aller à la recherche d'une vie meilleure. Toutefois, le respect de la légalité voudrait que ce retour des mineurs au bercail soit volontaire à défaut d'être approuvé par leurs parents. La solution à ce problème ne découlera point d'un bricolage. La misère qui abîme les pays pauvres impose aussi bien aux grandes puissances économiques qu'aux pays fournisseurs de candidats à l'immigration clandestine la maîtrise de la problématique des risques dans sa globalité.

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