L’avalanche de témoignages de respect,
d’admiration et de reconnaissance, largement diffusés à travers les médias, en
ce jour qui marque le seizième anniversaire de sa disparition, démontre à suffisance que chacun d’entre nous
peut être l’interprète de tous, dans l’hommage que nous lui rendons. Le saint
homme était si attachant et si humain qu’il voyait en chaque individu, des plus humbles
aux plus influents, une manifestation de la grandeur
du Créateur Suprême, à qui il devait respectueusement offrir sa part d’écoute. Après avoir rempli avec rigueur sa mission
sur terre, Mame Abdou nous a quittés le 14 septembre 1997, laissant derrière
lui le souvenir d’un
homme de savoir paisible, aimable et véridique, qui a toujours su faire
preuve d’un jugement droit dans ses propos et ses actions, pour encourager la
réforme des comportements et l’élévation des âmes.
Mame Abdou était connu et reconnu comme
un éminent serviteur du Prophète Mohamed (saws) dont les sermons, exprimés dans
un langage à la fois simple et élevé, donnaient toujours à satan des
chagrins mortels. Nous ne le
remercierons jamais assez pour avoir désenchaîné nombre d’âmes ligotées par
satan et les avoir guidées vers le chemin de la soumission à ALLAH, au terme d’une
présence de chaque instant. Nous ne le remercierons jamais assez pour toute son
activité en faveur de la fusion des cœurs, prérequis essentiel pour une paix absolue
au sein de la communauté des hommes. Au milieu de l’énorme tristesse qui nous
assaille, nous entendons encore la voix de l’homme au regard profond, nous
apprendre à ouvrir nos cœurs aux autres, à nous diriger vers les choses
vertueuses et à reproduire de nobles attitudes. Ses connaissances et ses
qualités humaines largement reconnues, avaient fait de lui un homme respecté,
aussi bien dans son pays qu’au-delà de ses frontières.
Le Sénégal a perdu un homme particulièrement
attentif à ses maux. Mame Abdou était une source de bienfaits pour tous. Dans
ses vieux jours, malgré le poids de l’âge, il ne manquait jamais une occasion
de rendre service, quitte à faire des dizaines voire des centaines de
kilomètres pour se rendre, si nécessaire, auprès de ceux qui avaient besoin de soutien
et de réconfort. Il restera pour nous un exemple et sa gigantesque œuvre continuera
à guider nos réflexions. L’admiration que nous avons pour Dabaax devrait
cependant se traduire par une volonté de chacun d’entre nous, de s’offrir à
profusion aux autres sans rien attendre en retour. Qu’ALLAH l’accueille dans
son paradis éternel, la demeure des bienheureux.
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