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samedi 14 septembre 2013

Mame Abdoul Aziz Sy Dabaax, seize ans après!



L’avalanche de témoignages de respect, d’admiration et de reconnaissance, largement diffusés à travers les médias, en ce jour qui marque le seizième anniversaire de sa disparition,  démontre à suffisance que chacun d’entre nous peut être l’interprète de tous, dans l’hommage que nous lui rendons. Le saint homme était si attachant et si humain qu’il voyait en chaque individu, des  plus humbles  aux  plus  influents, une manifestation de la grandeur du Créateur Suprême, à qui il devait respectueusement offrir sa part d’écoute.  Après avoir rempli avec rigueur sa mission sur terre, Mame Abdou nous a quittés le 14 septembre 1997, laissant derrière lui le  souvenir  d’un  homme de savoir paisible, aimable et véridique, qui a toujours su faire preuve d’un jugement droit dans ses propos et ses actions, pour encourager la réforme des comportements et l’élévation des âmes.

Mame Abdou était connu et reconnu comme un éminent serviteur du Prophète Mohamed (saws) dont les sermons, exprimés dans un langage à la fois simple et élevé, donnaient toujours à satan des chagrins  mortels. Nous ne le remercierons jamais assez pour avoir désenchaîné nombre d’âmes ligotées par satan et les avoir guidées vers le chemin de la soumission à ALLAH, au terme d’une présence de chaque instant. Nous ne le remercierons jamais assez pour toute son activité en faveur de la fusion des cœurs, prérequis essentiel pour une paix absolue au sein de la communauté des hommes. Au milieu de l’énorme tristesse qui nous assaille, nous entendons encore la voix de l’homme au regard profond, nous apprendre à ouvrir nos cœurs aux autres, à nous diriger vers les choses vertueuses et à reproduire de nobles attitudes. Ses connaissances et ses qualités humaines largement reconnues, avaient fait de lui un homme respecté, aussi bien dans son pays qu’au-delà de ses frontières.

Le Sénégal a perdu un homme particulièrement attentif à ses maux. Mame Abdou était une source de bienfaits pour tous. Dans ses vieux jours, malgré le poids de l’âge, il ne manquait jamais une occasion de rendre service, quitte à faire des dizaines voire des centaines de kilomètres pour se rendre, si nécessaire, auprès de ceux qui avaient besoin de soutien et de réconfort. Il restera pour nous un exemple et sa gigantesque œuvre continuera à guider nos réflexions. L’admiration que nous avons pour Dabaax devrait cependant se traduire par une volonté de chacun d’entre nous, de s’offrir à profusion aux autres sans rien attendre en retour. Qu’ALLAH l’accueille dans son paradis éternel, la demeure des bienheureux.

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