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lundi 14 septembre 2009

Mame Abdou Aziz Sy Dabaax, douze ans après !

Le 14 septembre, c’est toujours des millions d’inconsolables qui pleurent l’irremplaçable. Disparu et présent, Mame Abdou Aziz Sy Dabaax doit sa présence permanente dans nos cœurs à la profondeur de son attachement à l’islam, à son attitude fédératrice dépourvue de toute partialité et à l’engagement complet de sa personne en faveur des causes justes. Le 14 septembre est devenu un jour célèbre que le Sénégal ne sait plus traverser sans s'arrêter pour revisiter l'œuvre de Mame Dabaax, érudit forgé à la rigueur, savant attentif et accueillant qui anticipait les crises par des conciliations sans mollesse, rassembleur véridique chez qui se réconciliaient les contraires. En ce jour, nos neurones d’orphelins sont tous occupés par l'impérissable souvenir de cet homme au parcours vierge de tache, cette bonté à spectre large dont la vie était intégralement placée sous le signe de la piété.

Le discours de Mame Abdou a quelque chose d’irremplaçable. Il efface les rancœurs, rassemble les cœurs, met de l’ordre dans nos esprits encombrés de désirs contradictoires, enseigne la fascinante endurance nécessaire pour traverser les crises et donne la force de rejaillir en cas de harassement moral. Il rappelle aux gouvernants, aux guides religieux ainsi qu'aux autres privilégiés, par le plus clair langage, lorsqu'un seul citoyen s'écroule, parce que pris dans le cycle de la pauvreté et a difficilement accès aux ressources et services qui lui permettraient d'en sortir, qu’ils n’ont ni le droit d’ignorer la réalité, ni le droit d’entretenir l’illusion que tout va bien. Ce discours, toujours neuf, est chargé de mots aux couleurs chaudes qui viennent toucher les citoyens interdits-de-vie et font qu'ils ne lâchent pas prise, mais de mots qui rappellent ses devoirs aussi bien au dirigeant préoccupé par le seul cumul des privilèges qu'à l'opposant qui fédère les bagarres et prompt à promettre tout à tous tout de suite dans le seul but de se faire élire pour bien se servir.

En rappelant que nous sommes continuellement talonnés par la grande faucheuse et que l'amour de Dieu transforme le faiseur de mal en champion de la morale, les enseignements de Mame Abdou installent, quiconque se les approprie, sur la voie saine qui mène à la prospérité spirituelle. Par ces temps de crise où les corps cachent des souffrances adhésives et des luttes internes, la potion magique que je prescrirais aux décideurs, si j’en avais le droit, c’est de s’inspirer de ces enseignements pour reconquérir la sérénité, renoncer à la générosité théâtrale et politicienne, traquer les dépenses inutiles, réhabiliter la concertation et rester hermétiques aux sornettes des flagorneurs de métier qui déciment nos valeurs sublimes en se servant de la flatterie et du mensonge comme marche-pieds pour être en grâce auprès d'eux.

Il ne se limitait point à souhaiter à tous le bonheur ici-bas et le paradis après la mort, il œuvrait inlassablement à rendre les âmes justes pour que l’homme ne soit plus un venin pour l’homme et que l’agrément de Dieu soit la seule et unique raison de son séjour sur terre. Toutes ses paroles et actions sont estampillées « utiles » ! Mame Abdou était une synthèse parfaite de l’islam, tel que le prophète Mohamed Psl l’a enseigné; la tendre affection que chacun d'entre nous lui voue atteste sans conteste que la bonté pieuse est le meilleur des placements.

3 Postez un commentaire:

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