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jeudi 21 février 2008

Recapitalisation des Ics à hauteur de 45 milliards Le fleuron de l’économie sénégalaise renaît de ses cendres


C’en est bientôt fini de la galère des travailleurs des Industries chimiques du Sénégal. Après 3 ans de passage à vide, l’entreprise sera recapitalisée le 31 mars prochain.

Les Industries chimiques du Sénégal seront recapitalisées le 31 mars 2008. L’assurance a été faite hier, par le ministre des Mines et de l’Industrie. Madické Niang rassure que la partie indienne est prête à remettre aux autorités du Sénégal le montant de 100 millions de dollars, soit 45 milliards de nos francs pour la recapitalisation des industries. Un capital par lequel les indiens vont prendre le contrôle de la société à hauteur de 85% des parts sociales, 15% des actions revenant à l’Etat du Sénégal. «Tout est fin prêt. Il ne reste plus qu’à finaliser les accords avec les financiers. La question de l’abandon n’est plus d’actualité», a laissé entendre le ministre des Mines et de l’Industrie. Madické Niang rassure que les discussions engagées avec les créanciers sont en passe d’aboutir. « Les Indiens sont là et, je répète que tout est fin prêt. Il ne reste plus qu’un seul point, il s’agit de l’utilisation des installations ferroviaires et la recapitalisation se fera sans aucune forme de spoliation», précise le ministre. Parlant de l’usine de Mbao, Madické Niang annonce une gestion basée sur «une expertise internationale». Pour l’acide phosphorique, il n’y aura pas de prix préférentiel. «Il n’est pas question de bazarder l’usine d’engrais. Cette usine vaut son pesant et nous prendrons tout le temps qu’il faut pour faire de bonnes négociations», ajoute le ministre. Madické Niang rappelle que l’Etat du Sénégal avait tenté d’examiner avec le Groupe français Roullier qui a marqué son intérêt à la reprise des Ics, la possibilité d’instaurer une coopération tripartite autour de la société (Etat, Roullier, Iffco). «Pour des raisons diverses, l’Etat n’a pas réussi à faire co-exister les deux « prétendants » à la direction des Ics. Après plusieurs tentatives de faire fonctionner ce schéma sans succès, l’Etat a demandé à Iffco, qui l’a accepté, de porter son offre de reprise à un niveau au moins favorable que celui du Groupe Roullier », explique le ministre. Après deux séances de négociations, l’Etat et Iffco ont signé le 14 janvier dernier un second avenant à la Convention du 16 juillet 2007.


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