]]>

vendredi 22 février 2008

Homosexualité : Halte à la dérive !

Le mois de février est parti pour être le mois le plus triste de l’année ! Non parce qu’il compte vingt-neuf jours, contrairement aux trois dernières années, mais bien parce qu’il a été le théâtre d’évènements ahurissants, voire malheureux. Je ne parle pas de l’élimination des « Lions de la Véranda » qui, soit dit en passant, était prévisible ; je veux surtout évoquer l’histoire de ces homosexuels qui ont défrayé la chronique ces jours derniers. Autres temps, autres mœurs, a-t-on habitude de dire, mais il faut admettre que, là, le comble a été atteint. Comment peut-on, dans un pays à plus de 90 % de musulmans, avoir idée, sans sourciller, d’y célébrer un mariage entre « goorjigéen » ? Comment en est-on arrivé-là, dans un Sénégal où même les autres religions, bien que minoritaires, catholiques et traditionnelles, bannissent une telle pratique ? La société sénégalaise, jadis cimentée par les valeurs cardinales que sont la « kersa » (pudeur), le « jom » (dignité) et la « soutoura » (retenue), léguées par nos aïeuls, serait-elle en train d’aller à vau-l’eau ? Ces substrats séculaires, gardes-fous sociaux par excellence, seraient-ils en passe de se diluer, pour donner libre cours à des contre-valeurs venues d’on ne sait quels cieux ? Il y a assurément-là matière à réflexion. L’éducation de base, qui naguère était l’apanage de la cellule familiale, est réduite à la portion congrue. Les enfants n’ont plus de repères, s’ils ne se référent (faute de mieux ?) à des archétypes que leur inculquent une minorité de privilégiés -hélas, toujours pas exempts de reproches - et que le hasard du destin a propulsé au-devant de la scène : célébrités, stars et nouveaux riches.

L’homosexualité serait, scientifiquement parlant, une « anomalie » comportementale qui relève du domaine du psychisme, voire même de la biologie ou de la génétique, si tant est que la supposé théorie sur le déséquilibre hormonal des « gays » soit avérée. Mais, il n’en demeure pas moins que cette pratique constitue un vice qui se développe à une vitesse vertigineuse dans les sociétés modernes. Il ne serait d’ailleurs pas exagéré de dire que ce phénomène n’a pas su, lui aussi, échapper à la loi de la « mondialisation », en raison précisément de la fulgurance des moyens de communication et d’échange. Il touche toutes les catégories sociales. De nos jours, la « gay pride » (« fierté d’être homo ») est affichée au grand jour. La plupart des homos n’éprouvent plus aucune « gène » à laisser transparaître leur « féminitude », dans leur démarche, leur accoutrement et jusque dans leur timbre vocal ! Pis, certains célèbres homos vont même jusqu’à assurer des rôles de maîtres de cérémonie, dans les évènements familiaux. Et presque toutes les « driankés » du pays ont leur « goorjigéen » attitré, qui les accompagne volontiers quand elles vont parader dans les baptêmes ou mariages. C’est dire l’ampleur du phénomène sous nos tropiques ! Tant qu’ils (elles) se limitaient à leurs fantaisies, faisant même sourire certains ou exaspérant d’autres, passe encore. Mais, avec le dernier acte que la communauté « gay » du Sénégal a posé (le récent mariage homosexuel à Petit-Mbao), les « goorjigéen » auront indiscutablement poussé l’ « affront » un peu loin. Cette impertinence, pour ne pas dire cette « combativité », de « nos » « gays » se serait-elle vérifiée avec leur libération (provisoire ?), après leurs arrestations mouvementées par la Division des Investigations criminelles (Dic) ? On a avancé l’hypothèse de soutiens actifs d’associations internationales de « gays », dont nos « pédés » locaux auraient bénéficiés. Même s’ils sont toujours poursuivis pour atteinte aux bonnes mœurs et menaces de mort sur des journalistes, qui ne faisaient que leur boulot, on pourrait présumer que les lobbies homosexuels ont vraisemblablement bien fonctionné dans la gestion de cette sombre affaire. C’est sans doute pour porter la réplique à ces « lobbies maudits » que le « Collectif des associations islamiques du Sénégal » (Cais) a exhorté, dans son communiqué de la semaine dernière, tous « les croyants, chefs religieux, imams, prédicateurs... » à élever la voix sur ce fait. A cet égard, l’Ong « Jamra » qui, par des actions avant-gardistes, saluées par tous, dans la lutte contre les fléaux sociaux qui « ruinent les fondements de notre société », s’est toujours distinguée pour sa constance et sa rigueur, mériterait qu’on lui tire le chapeau. Dès lors, son président exécutif, le député Abdou Latif Guèye, qui a reçu le mois dernier la médaille du « Soldat de la paix », des mains d’un organisme occidental indépendant, ne saurait, dans un déchaînement de passion, être taxé d’ « intolérant », pour avoir toujours eu à cœur, aux côtés d’autres patriotes, de s’ériger en sentinelle vigilante de nos bonnes mœurs. Tant il est vrai qu’on ne peut sortir notre pays du sous-développement en s’inspirant de contre-valeurs, importées de surcroît et en confinant, en conséquence, la couche la plus sensible de notre société (la jeunesse) dans le mimétisme des sous-cultures occidentales.

Mame Balla NDIAYE Secrétaire d’administration Cneps de Thiès Tél : 77-521-88-67 mbn@sunumail.sn

0 Postez un commentaire:

Enregistrer un commentaire