
Le Comité a exigé "des sanctions administratives exemplaires" contre les policiers coupables de l'agression du 21 juin et demandé aux pouvoirs publics "la protection, en tout lieu et en toute circonstance, des professionnels de l'information". "Nous interpellons l'Etat pour qu'il mette fin aux agissements du ministre Farba Senghor, qui veut faire régner la terreur, a déclaré Mamadou Iba Kane, directeur de Radio Futurs Médias, propriété du chanteur sénégalais Youssou Ndour. Le 14 août, le ministre des Transports aériens Farba Senghor, également secrétaire national à "la propagande" au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), s'était donné "le droit de riposter" à "une série d'agressions excessives d'une certaine presse", en déclarant ne voir "aucune différence entre violence verbale, violence écrite et violence physique". "Il avait signé avec préméditation les crimes contre ces journaux! C'est lui qui est derrière l'attaque menée par les nervis malgré ses dénégations", a accusé M. Iba Kane. Le ministre avait affirmé le 19 août n'être "mêlé ni de près ni de loin à la commission de ces actes", mais avait semblé les justifier en déclarant que "quand on sème le vent, on doit s'attendre à récolter la tempête". M. Senghor avait ensuite appelé à "une purge" parmi les journalistes, en écrivant: "Il faut être naïf pour espérer être en sécurité quand on passe tout son temps à injurier des khalifes généraux, des autorités et des responsables de famille".
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