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samedi 2 août 2008

Attaque tous azimuts contre la presse : Idrissa Seck invite le pouvoir à penser « au supplice qu’il lui a fait vivre » avec les journaux du palais

Source ferloo.com - Devant les responsables de son parti Rewmi, Idrissa Seck venu présider au lancement officiel de la vente des cartes de sa formation politique a profité de cette situation pour apporter son soutien à la presse qui vit des moments difficiles avec le pouvoir. Et cela, sans omettre de rappeler « le supplice » que lui avaient fait vivre ce qu’il est convenu d’appeler les journaux de la présidence. Devant une foule nombreuse, Idrissa Seck a vêtu sa toge pour plaider la cause des journalistes qui consiste à avoir la liberté dans le travail dur, mais combien important pour la démocratie. « Je vous remercie d’avoir accepté de faire ce déplacement pour venir couvrir nos activités au moment où vous vivez des difficultés dans le combat que vous menez pour la liberté. Vous êtes à un moment crucial de votre combat pour la défense des libertés ». Et de poursuivre : Dans votre travail, il y a deux choses : les faits qui sont sacrés. Exemple : dire ce qui s’est exactement passé « Idy a porté une chemise blanche » et le commentaire qui est libre. Exemple. Dire que la blancheur de sa chemise est gênée par le fait qu’elle a été mal repassée. Et sans que personne n'ait le droit de lever la main sur vous. Alors que maintenant, ce sont des convocations à la Dic ou la saisie de cansons de certains journaux. Ce que la presse dira de vous de positif doit vous pousser à faire mieux. Et ce qu’elle dira de vous de négatif doit vous inciter à rectifier le tir et de tendre à vous bonifier ». Toujours selon lui : « Ceux qui s’attaquent à la presse aujourd’hui, ont une mémoire courte. Ne sont-ce pas eux qui parrainaient des journaux à la présidence de la République qui n’avaient qu’un seul objectif : s’attaquer à Idrissa Seck. Non, ils ne doivent pas lever la main sur les journalistes, à fortiori les taper avec des marteaux ou des barres de fer de plusieurs tonnes de poids ». Une salve d’applaudissements met fin à son speech.

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