Rien ne peut atténuer la douleur des journalistes sénégalais si ce n'est l'application de sanctions exemplaires contre les élements de la Brigade d'Intervention Polyvalente qui ont torturé deux de leurs confrères la semaine dernière. Cette marche qui a enregistré la participation d'hommes politiques, du pouvoir comme de l'opposition, de syndicalistes et d'autres citoyens militants des droits humains, était ponctuées de slogans chargés de colère. Après la réunion d'évaluation prévue demain (30 juin), le Comité de Défense et de la Protection des Journalistes prévoit d'observer une journée sans presse dans l'optique de maintenir la pression sur les autorités pour que justice soit rendue à leurs confrères brutalisés et humiliés tels des rébus de l'humanité : Plus jamais ça !
Souleymane
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