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jeudi 15 mai 2008

L'opposition sénégalaise met les turbos

Tanor DIENG le leader du Parti Socialiste qui théorisait l'opposition républicaine corse son discours. Après s'être pris de bec avec le Président de la République au sujets de leurs "diplômes et compétences" il y a deux semaines, il revient, dans une reflexion sur la démocratie en Afrique, soutenir "qu’entre 2000 et aujourd’hui, le pouvoir en place au Sénégal a unilatéralement modifié douze fois la Constitution (dont cinq suspendues à la réunion du Congrès du Parlement), reporté quatre fois des élections, torpillé les règles consensuelles du processus électoral, piégé le fichier électoral, planifié et organisé une mascarade électorale en février 2007, forcé l’installation d’une assemblée nationale non représentative et imposé celle d’un Sénat infâme, le tout dans l’unique but de se maintenir au pouvoir".
Amath Dansokho comme à son habitude, disait depuis Diourbel que "s'il existait une école de formation des Chefs d'État, il est certain que c'est Wade et certains de ses col­lègues qu'il faudrait y envoyer en premier lieu". Les jeunes du Front Siggil Sénégal cherchent le corps à corps. Hier, lors d'une rencontre avec la presse, Abdoulaye Bathily ancien compagnon de Wade, déclare que "les forces démocratiques de notre pays et les citoyens doivent s’éveiller au grave danger que court le pays, se mobiliser et s’organiser pour mettre fin aux dérives séniles qui menacent la stabilité de notre pays". Ces propos étant suivis d'accusations dont votre serviteur ne lui disputera guère la paternité. A l'occasion de la dédicace de l'autobiographie du Président de la République intitulée "Une vie pour l'Afrique", la confrontation a eu lieu entre jeunes du parti au pouvoir et de l'opposition à Paris. Savent-ils que la politique ne supporte pas les hautes températures?

Souleymane

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