Césaire définit la négritude.

Souleymane - Césaire / juin 2007 à Fort de France

"La négritude c’est pas pour nous une affaire purement et simplement physique, raciale, une couleur, la qualité des cheveux, ça ne peut pas ne pas être ça ; c’est ça mais c’est plus encore que ça. C’était une somme de souffrance, c’était une histoire, c’était une douleur, c’était le sentiment d’une oppression, c’était le sentiment d’une exclusion, c’était tout ça pour moi la négritude. C’était un souvenir, c’était une mémoire, c’était une fidélité et c’était la haine de l’injustice, la haine de l’oppression, et l’aspiration à la liberté et à l’épanouissement de l’homme. Mais c’est ça l’humanisme et l’humanisme c’est quoi, c’est passer de ce cas particulier à un cas général. Oui, partout où est l’homme, partout où il souffre, partout où il est humilié, partout où il est écrasé, je pense que là est ma place et là est notre place". Aimé CESAIRE (archives RFI)