(...) Henri Jean-Baptiste, entrait en 1970 comme conseiller aux affaires économiques et financières de Senghor. Dix ans plus tard, après le Sénégal, Henri Jean-Baptiste a été élu député de Mayotte. Mais, avant de quitter Dakar, il proposa le nom de Raymond Relouzat au poste de conseiller culturel. Agrégé de grammaire et fils spirituel de Césaire, il avait le profil idéal pour conduire des dossiers «sensibles» et urgents. C’était, sans doute, le cas avec la préparation du deuxième Festival des arts nègres à Lagos, au Nigéria en 1977. Parallèlement, Raymond Relouzat avait conduit de bout en bout le voyage de Senghor aux Antilles, en 1976. Feu Xavier Orville, un éminent hispanisant succédera à M. Relouzat, à partir de 1977. C’est au Sénégal qu’il a écrit une grande partie de ses romans. Il y a d’autres personnalités dont Jacques, l’aîné des fils d’Aimé Césaire et aussi le filleul de Senghor. En 1972, il avait été à l’origine du lancement de la télévision sénégalaise. Il est l’auteur des tous premiers téléfilms de la jeune télévision et des émissions qui ont perduré bien après son départ dans les années quatre-vingt. On lui doit, aussi, de nombreuses réalisations autour de la culture. Autre pionnier, mais cette fois de l’information : le journaliste Bernard Régis. Mais, le plus illustre en la matière reste Joseph Zobel. Arrivé au Sénégal au milieu des années 50, l’auteur de La rue Case Nègres, avait été à la fois enseignant, producteur d’émissions à la radio et la télévision.
samedi 19 avril 2008
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